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Des raisons de se réjouir...
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le 15-07-2006 à 13:30
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Ces derniers jours, nous vous avons fait suivre la mission STS-121 de la navette spatiale américaine Discovery.
A présent que cette navette s'est séparée de la station spatiale internationale (ISS) pour rentrer sur Terre, trois personnes demeurent à bord de l'ISS : le commandant Pavel Vinogradov (Russie) et les ingénieurs de bord Jeffrey Williams (USA) et Thomas Reiter (ESA - Allemagne). Les deux premiers sont à bord depuis le 1er avril ; le troisième, acheminé par Discovery, depuis le 6 juillet.
Au-delà des faits que nous vous avons rapportés, je souhaiterais, une fois n'est pas coutume, quitter le domaine de la stricte objectivité et vous faire part de trois motifs pour lesquels, à mon avis, on peut se réjouir de l'intégration récente de Thomas Reiter à l'équipage permanent de l'ISS.
1) Après une période de trois ans durant laquelle l'équipage permanent de l'ISS avait été limité à 2 personnes, cet équipage compte à nouveau 3 membres. Cela devrait être tout bénéfice pour les différentes tâches à réaliser à bord.
2) Pour la première fois, cet équipage permanent comprend un membre qui n'est ni russe, ni américain. La présence d'un astronaute de l'Agence Spatiale Européenne au sein de cet équipage, aux côtés de ses collègues américain et russe, illustre le caractère international de l'ISS. La coopération entre les agences spatiales de différents pays pour mener à bien ce projet est une chose à laquelle j'accorde beaucoup d'importance.
L'expérience en matière de coopération et de complémentarité acquise grâce au projet que constitue l'ISS pourra peut-être se révéler utile pour de futurs projets plus ambitieux, comme une mission habitée internationale à destination de la planète Mars.
3) A un autre titre aussi, la nationalité des trois membres d'équipage est hautement symbolique : un Russe, un Américain et un Allemand contribuant ensemble à un projet commun dans lequel leurs trois pays (et d'autres) sont impliqués.
La situation présente aurait-elle été possible il y a 50 ou 60 ans (pas seulement au niveau technique, mais aussi sur le plan politique et humain) ? Poser la question, c'est probablement y répondre... Quel chemin parcouru depuis l'époque de la Seconde Guerre Mondiale et de la Guerre Froide !
Cet aspect des choses n'avait d'ailleurs pas échappé à l'ingénieur de bord américain Jeff Williams, comme il l'a très justement fait remarquer dans une interview disponible sur le site de la NASA.
Vince
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