Arianespace a annoncé qu'une enquête indépendante serait menée pour :
1. assurer que le problème connu par la nouvelle version d'Ariane 5 n'affecterait pas les vols de la version de base.
2. comprendre ce qui s'est produit exactement afin de corriger le défaut et permettre à de futurs vols de la nouvelle version de se dérouler avec succès.

D'ors et déjà, il semble que le décompte, l'allumage du moteur et la phase initiale du vol se soient déroulés normalement. Une première anomalie se serait produite 96 secondes après le décollage et impliquerait le moteur principal (Vulcain 2) de la fusée.
187 secondes après le décollage, la coiffe a été larguée, comme prévu, mais la fusée était devenue incontrôlable. Sa destruction est intervenue 456 secondes après le décollage. Ariane 5 se trouvait à environ 69 kilomètres d'altitude et 800 kilomètres au large des côtes guyanaises. Ses restes se seraient alors abîmés dans l'Atlantique.

Cet accident n'entraîne toutefois pas le report du prochain tir de fusée Ariane, prévu pour le 18 décembre (entre 0h04 et 2h01 à Bruxelles). Une fusée Ariane 44L mettra sur orbite le satellite NSS-6 (NSS pour New Skies Satellites), un satellite de télécommunications.

Sources : ESA, Futura-Sciences et Arianespace

Vince